Dans le cadre du « Mois de l’édition » initié par la Librairie des Territoires, la MD recevait Benoit Jacques, auteur, illustrateur  et auto-éditeur.

Cette journée était inscrite dans le cadre du programme des « rencontres et formations » qui s’adressent à tous les bibliothécaires du réseau.

Invité des premières « Estivales de l’illustration » à l’été 2014, Benoît Jacques était là, cette fois, pour parler de son parcours et de son travail atypiques.

Son « obsession d’échapper au cadre » l’a conduit en effet à publier ses livres et seulement les siens. « Je serais incapable d’être éditeur pour les autres ».

Artiste avant toute chose, le jeu est la notion même de son travail ; il passe son temps à jouer avec les mots, avec les images qu’il crée c’est pourquoi chacun de ses livres est magique.

Ils sont non seulement de bons livres mais aussi de beaux objets.

Souvent considéré comme un OVNI dans le monde de l’édition, il dit « devoir sa survie aux femmes plus curieuses par nature » et plus à même de s’intéresser à son travail.

Une belle rencontre qui a permis à toutes les bibliothécaires présentes de mieux comprendre sa personnalité et son travail.

L’après-midi continuait, animée par les bibliothécaires de la MD et la librairie Tartinerie de Sarrant, qui présentaient aux stagiaires des albums sur le thème de l’humour.

Le thème de l’humour sera d’ailleurs le fil conducteur des différentes formations qui auront lieu cette année.

Sans oublier le temps des dédicaces...

Un atelier, une rencontre et des dédicaces avaient lieu également à la librairie de Sarrant samedi 28 février.

Le marché du livre s'en sort mieux que le commerce tous secteurs confondus. Les librairies relèvent la tête et le livre pour la jeunesse conforte son rôle de locomotive.

Le marché du livre en 2014 affiche un résultat négatif de -0,5%, selon l'étude réalisée par I+C/Livres Hebdo, publiée le 30 janvier dans le n°1027 du magazine. C'est la cinquième année de baisse consécutive. Pourtant, il y a du mieux. D'une part, la baisse est moins importante que prévue et plus modérée qu'en 2013 (-1%). D'autre part, la tendance annuelle des ventes de livres s'inscrit au-dessus de la moyenne du commerce tous secteurs confondus (-0,9%). Dans le contexte économique actuel, le livre s'en est plutôt bien sorti. 

Le marché du livre est resté handicapé par les difficultés des hypermarchés qui ont terminé l'année sur une baisse de - 4,3%. En revanche, la librairie relève la tête. Les librairies voient leurs ventes légèrement progresser, tout comme les grandes surfaces culturelles (+0,3%). Parmi les points positifs, notons la hausse de la fréquentation des points de vente et une trésorerie améliorée au second semestre. Cependant, le panier moyen des acheteurs reste stable (en dessous de 18€), et les stocks comme les retours continuent de progresser.

Le livre pour la jeunesse, comme dans les pays anglo-saxons, confirme son rôle de locomotive des ventes, avec une hausse de 3,5%. Seuls le Poche et les Essais et documents sont orientés positivement. Les romans voient leurs ventes fléchir de 0,5%. Les beaux livres, les sciences humaines et sociales, l'édition scientifique et technique et les dictionnaires enregistrent une contraction supérieure à 2,5%. Le divertissement l'emporte désormais sur les secteurs "lourds" qui structuraient auparavant le monde du livre.

(art. Livres Hebdo, 01/2014)