RUGBY et COURSE LANDAISE, 2 livrets pour s’immerger dans la langue gasconne

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RUGBY et COURSE LANDAISE, 2 livrets pour s’immerger dans la langue gasconne

Soucieux de permettre une réappropriation de la langue occitane dans la vie quotidienne, l’Institut d’Estudis Occitans a édité 2 brochures gratuites dédiées aux activités emblématiques que sont le rugby et la course landaise.

Outre le vocabulaire technique ou les expressions propres aux supporters ou amateurs de ces sports, chaque livret comprend :

- un guide de la prononciation de l’occitan (sur la base du gascon)

- une carte des clubs professionnels et des arènes de la course landaise dans le sud-ouest.

- un guide de chansons occitanes emblématiques.

rugbyOù peut-on trouver à la fois un « pataquejaire », un « cèrca-mèrda », mais aussi un « finòt » ou encore un « tinhòs » ? Un peu partout dans le sud-ouest me direz-vous, mais surtout et encore quelquefois le dimanche après midi vers 15 heures, bande d’innocents*, sur lo « prat », le terrain de rugby…

L’IEO nous décline une version gasconne de son livret d’initiation à l’occitan via la balle ovale et, au-delà de l’aspect pédagogique, c’est aussi une lecture amusée qui vous attend, grâce aux traductions savoureuses des termes techniques vers les expressions imagées des stades champêtres de Gascogne… Plus aucune action ne vous sera étrangère, depuis la « horquèta », la « caravata », lo « vira-plec » jusqu’à la « patequejadagenerau »…

A consulter sur

https://fr.calameo.com/read/005115906ba8a61fa2e3b , ou dans votre bibliothèque

La Course Landaise est un sport gascon pratiqué dans 6 départements du sud-ouest, essentiellement le Gers et les Landes. Si cette tradition taurine remonte au Moyen course landaiseAge, sa forme moderne date de la première moitié du XIXème siècle et confronte des sauteurs (« sautaires ») et des écarteurs (« escartaires ») à des vaches élevées dans ce but, les coursières (« corsièras »), au sein d’une arène spécifique, qui pour certaines d’entre elles sont de véritables bijoux d’architecture locale. Encouragés par la musique d’une banda et les vivats du public, les toréros qui réalisent les figures les plus réussies sont déclarés vainqueurs par le jury, et challengent toute la saison pour le classement à « l’escalot » qui désignera les meilleurs. Également noté, le bétail, exclusivement féminin, n’est jamais mis à mort. Galanterie gasconne oblige…

 

A consulter sur https://fr.calameo.com/read/0051159064dbbbb9b2f21, ou dans votre bibliothèque

 

Profitez-en pour lire le très beau texte de Laurent Larrieu sur la Course (et l’enfance, et les livres) sur

http://camposyruedos2.blogspot.fr/2010/10/la-mort-le-dimanche.html