A partir de novembre commence traditionnellement en Armagnac la distillation des vins, afin de les transformer en eau-de-vie qui sera conservée et vieillie longuement dans les pièces de chêne.

Raymond Lajus (Lou Ramonet deu pè de la vit) en parle longuement dans son recueil « Armanhac negre » :

« Eh donc, maintenant, les deux chaudières superposées bouillent : vous entendez le glou-glou tranquille de celle du bas et les remous endiablés de celle du dessus dont les vapeurs s’échappent dans la colonne a plateaux. Bientôt, un filet clair comme l’eau de la fontaine gicle à l’autre bout et tombe dans un cuveau de cuivre. Pour si clair qu’il soit, c’est encore de la bibine, les flegmes, et l’alcoomètre danse, léger, sur le trop-plein qui vient du serpentin. »

Extrait de « Au cuu de la cautèra »(derrière la chaudière) 

On peut lire aussi à la MD, entre autres ouvrages :