POÉSIE

Serge Pey   

Le toulousain Serge Pey (il est né du côté de la cité de l’Hers, il y a presque sept décennies….) vient d’obtenir il y a peu le prix Guillaume-Apollinaire, qui est peu ou prou l’équivalent du prix Goncourt pour les rimailleurs, pour son ouvrage « Flamenco: les souliers de la Joselito », co-publié par Les Fondeurs de Briques et Dernier Télégramme.

Eclectique, dérangeant, génial  diront certains, Serge Pey produit une œuvre foisonnante entre écriture et oralité, depuis  « Dieu est un chien dans les arbres » ou « Qaù : ne sois pas un poète, sois un corbeau » jusqu’à aujourd’hui le volumineux  recueil « Flamenco » justement récompensé, dans lequel éclate toute la passion du poète pour le flamenco, la corrida ou le cante jondo - le « chant profond » andalou- , autour du personnage de la danseuse  Carmen Gomez « La Joselito ».

« Nous sommes revenus

De ses pieds

Avec des lèvres rompues

D’avoir trop dansé

Puis nous avons marché

Vers le sud enfouis au cœur

De la patience d’une fumée… »

                Extrait de Poème écrit en sortant de la maison d’Isabel Soler